L’HERITAGE DES OMBRES

Pourquoi l’héritage des ombres ? Et d’abord, qu’est ce que c’est qu’une ombre ? Enfin autre que le terme littéral voulant dire « Zone d'obscurité formée par l'interception de la lumière par un corps. » chez nous une ombre est un excellent assassin. Non, en réalité ce sont les meilleurs des meilleurs, mais avant de m’étaler sur le devoir que se fait nôtre famille de tuer des gens, je vais revenir au tout début.

A leur mort, nos parents nous lèguent souvent quelque chose. Ca peut être des bibelots, un peu d’argent, ou une entreprise… Parfois a la suite de se lègue, l’enfant décide de marcher sur les traces de son père et reprend l’entreprise familiale. L’enfant n’a pas vraiment eu son mot a dire dans son enfance tant le père voulait a tout prix qu’il travaille ensemble a rendre l’entreprise prospère… Williams & fils. Le rêve de tout père, d’avoir côte a côte son nom et celui de son fils, ou presque.
Tout ça pour dire son avenir était tout tracé c’est peu comme le mien. On ne m’a pas légué une entreprise mais un métier, un titre, une manière de vivre aussi.

Mais voilà pour la petite histoire :

Nôtre famille est depuis des générations dans le métier de tueur a gage. Le premier a était Joseph Brown, pour que son fils puisse vivre une vie normal il décida de le laisser à sa femme loin de lui. Mais coup du sort, son fils devint de lui même tueur a gage. Celui-ci apprit les ficelles du métier à son propre fils, qui l’apprit à ses deux filles ect…
Ma grand-mère a apprit le métier a ma mère qui me l’a apprit, mais elle ne m’a jamais révélé ce a quoi j’étais destinée, en faite c’est la seule qui a choisie de m’en protéger autant que possible. Si je suis au courant de ça, c’est que j’ai tout découvert toute seule, j’aurais du me douter qu’elle n’était pas chasseur de relique, elle n’es pas du genre a aimer les vieilleries.

TUEUR CONTRE TUEUR

En réalité, ma mère a fini par reprendre la suite et est devenu a son tour une tueuse a gage. Etant un vrai caméléon, elle prenait toutes les précautions nécessaires pour que personne ne puisse remonter jusqu'à nous. L’une des premières règles qu’elle m’a apprit est« l’obscurité et ton allié, fond toi dans le décor comme le caméléon » la seconde c’est « ne dévoile jamais ta véritable identité »
Pourtant, malgré toutes les précautions du monde, il arrive qu’on se fasse griller – c’était une identité bidon mais bon quand même –. C’était 3 mois après mon 20ème anniversaire un autre tueur a pénétré chez nous sous les ordres du fils de l’un de ses anciennes cibles, qui avait mit un contrat sur nos têtes pour qu’on se fasse descendre maman et moi… Et pas de chance, ce tueur ma mère elle le connaissait bien, et moi aussi enfin, j’aurais dû.

Je m’en souviens très bien, ma mère avait entendu du bruit dans la maison et bien entendu elle m’avait appelé en vitesse pour m’interdire de rentrer à la maison mais je suis du genre protectrice et on peut dire inconsciente aussi. A ce moment la, le seul truc qui m’es venu en tête c’est « ma mère est en danger merde, je dois l’aider » et je suis partie en direction du de la maison en colère que quelqu’un, et osé bousillé ma séance de ciné avec Jesse et Billie.
Lorsque je suis arrivé, j’ai sortie mon arme et je me suis planté derrière l’agresseur de ma mère qui oser pointer son arme sur elle. Elle avait les larmes aux yeux, je me demandais bien pourquoi surtout que ce n’est pas avec ce métier qu’on peut se permettre d’éprouver des sentiments comme la peur ou la peine.
- Ecoute mon grand, lâche ton arme c’est compris ? Je viens de m’acheter ces bottes et j’ai pas envie de les bousiller alors que je les ai depuis seulement 2 jours.
- Jean non arrête, c’est ton père
Mais pour moi ça ne changer rien, je n’avais jamais eu de père alors même si aujourd’hui il était devant moi ça ne changer rien pour moi. Il pointe une arme sur ma mère alors c’est mon ennemi, il peut être mon père, le pape, le président des états unis, dieu, celui qui menace ma mère me menace, et celui qui me menace je m’en occupe.
- Ha bon… Ok, alors papa tu veux bien lâcher ton arme s’il te plait, je n’ai pas envie de bousiller mes nouvelles bottes en te faisant sauter la cervelle.
- Jean, dit ma mère d’un voix tremblante mais autoritaire pour me faire comprendre qu’elle ne veut pas que je le menace de mon arme , lâche ton arme immédiatement
- Désolé m’an , dis je sérieuse , tu peux m’appeler autant que tu veux, et me dire tes phrases dans toutes les langues, tant qu’il ne lâche pas son arme la mienne restera pointé sur sa tête que ça te plaise ou non.
- Elle a un sacré caractère, elle me rappelle toi lorsque je t’ai rencontré Sarah, dit il d’une voix grave , très bien princesse je lâche mon arme je préfère ne pas t’avoir comme ennemie.
- Vil flatteur, dis je sarcastique , comme si tu étais assez fort pour que je puisse te considérer comme tel… Je dirais plutôt que la catégorie « petit rigolo » te conviendrait parfaitement.
Il a baissé son arme, mais avec cette réplique il peut se passer 2 choses :
1) Soit il fait comme s’il n’avait rien entendu
2) Soit il relève son arme et la pointe sur moi
Et comme je l’avais soupçonné, il la relève fait demi-tour rapidement et la pointe sur moi au moment ou la mienne folle le bout de son nez. Je voie un sourire se dessiner sur ses lèvres et ma mère se met au milieu et baisse nos 2 armes me traitant d’inconsciente…
- Jean c’est ça ? Dit il en rangeant son arme , j’étais curieux de voir a quoi elle ressemblait lorsque j’ai compris que c’était toi le contrat. Elle a prit beaucoup de toi, mais je suppose que pour le côté fonceur c’est de moi qu’elle le tient
- Jason, tu es venu pour tuer Sophia et sa fille Félicia, et tu as comprit que c’était moi et alors ? Si j’avais voulut tu serais mort tout comme moi probablement mais ça ne change rien, c’est toi qui t’es barré 8 mois avant sa naissance alors maintenant va t’en.
- T’as pas l’air de comprendre Sarah, c’est pas juste entre toi et moi , dit il en faisant les 100 pas dans l’entrée , je suis peut être le seule a connaître vôtre véritable identité mais j’ai été suivit et maintenant qu’il sait que je n’ai pas fait mon travail, c’est nous tous qui somme en danger. Au moment où je te parle on doit avoir une foule de tueur qui vient nous faire la peau.
- Si tu parles du mec chauve avec une tête de rongeur il est en train de faire la sieste sur le sol dehors, dis je en montrant la porte d’entrée entre ouverte , il risque pas de faire grand-chose a part baver sur le béton, et effrayer les passants avec leur môme.

Par chance, le commanditaire de nos meurtres a était assassiné par un tueur, lui aussi avait un contrat sur sa tête – étrange non ?- et comme plus personne ne pouvait payer la mise, nous avons eu la vie sauve. Nous avons alors changé a nouveau d’identité et nous avons déménagé sauf qu’il y a 2 ans j’en ai eu marre. J’ai repris ma véritable identité et je me suis installé à Los Angeles dans le manoir des Blackstone. Ce lieu est un véritable labyrinthe c’est dans un de ses passages secret ou je ne sais quoi, que j’ai découvert une pièce immense remplie d’arme en tout genre et que j’ai fini par découvrir la vérité – enfin y avait ça, et le coup de téléphone que j’ai passé a ma mère pour savoir pourquoi on avait une armurerie aussi fourni que celle de l’armé dans une pièce sous la maison –. En même temps le jour ou ma mère a était attaqué par un tueur j’ai pensé ça fait chère la relique … Mais je me suis dit qu’elle avait pas voulut la vendre, parfois les collectionneurs sont prêt a tout pour obtenir ce qu’ils veulent.
C’est depuis ce jour, que mon père c’est de plus en plus incrusté dans nos vies, ou plutôt dans celle de maman. Moi, je lui ai bien fait comprendre dès le début, que j’avais une vie avant lui et que je vivais très bien sans sa présence et même si ma mère n’approuve pas mon comportement, je trouve qu’elle lui a trop facilement pardonné. Et manque de chance pour lui, c’est loin d’être mon cas.

Aujourd’hui je démarre une nouvelle vie. Mes parents sont au Mexique et moi j’ai repris mes études.
Pour le moment, je me contente d’être serveuse dans un petit restaurant, car même si j’ai de quoi vivre une vie bien tranquille sans fournir le moindre effort, je préfère travailler un peu j’ai moins l’impression que mon avenir m’échappe. Ah oui, il y a 3 jours, j’ai dû aller à l’hôpital a cause d’un accident stupide, je me suis cognée la tête violement par terre. J’ai rien eu de bien grave, mais parce que j’ai fait un petit malaise, ils ont voulut que je me fasse examiner. D’ailleurs a l’hôpital, ils m’ont déjà donné un petit surnom « Le croc mitaine des hôpitaux » parce que j’ai cassé le nez de celui qui a voulut m’examiner et que j’ai castré 2 aides soignants, c’est ce qui leur a fait comprendre que tout aller parfaitement bien je suppose… J’ai la phobie des hôpitaux et de son personnel soignant… Voilà, je crois que vous savez tout.

Avec ma mère tout va bien, d’ailleurs je lui parle aussi souvent qui possible mais lorsqu’on est aussi en danger qu’elle a cause de son métier, ce n’est pas facile de rester en contacte sans risquer d’attirer l’attention vers soi. Mais parfois elle vient me voir furtivement, pour me rassurer même si je ne le suis toujours qu’a moitié.
Quand à mon père, je l’ai renié, il a voulut venir me voir mais je n’ai pas ouvert le portail et je l’ai laissé dehors. Bien sur, quel mauvais tueur a gage il serait, s’il n’avait pas su y rentrer de force, mais je crois que le fusil que je lui et mit sur la tempe quand il est rentré par la fenêtre a fini par le décourager. Je suis très persuasive quand je veux, mais je regrette un peu mon geste. Non pas que menacer mon père d’une arme m’ai chamboulé, mais c’est a cause de cette scène qu’il est partie rejoindre ma mère au Mexique, parce qu’elle était sur que je n’hésiterais pas a faire feu s’il oser prétendre vouloir me protéger et qu’elle voulait lui donner une seconde chance, ce que je considère être une véritable connerie.

Validé par Aphrodisia

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